mercredi 17 octobre 2007

Réponses aux questions de Chau Sân IV

RÉPONSES AUX QUESTIONS DE CHAU SÂN IV

L'ABANDON D'ANGKOR
ET LE SENTIMENT NATIONAL CAMBODGIEN.


On a souvent avancé deux raisons pour expliquer le déclin de la civilisation angkorienne :

1. L'énormité des constructions qui a épuisé le peuple. Ainsi Angkor qui est le symbole de notre nation serait aussi la cause de son déclin. On n'a jamais émis une telle conséquence pour les grandes constructions du mande antique, ni pour les cathédrales médiévales. Toute construction d'une telle importance requiert premièrement un surplus alimentaire suffisant pour nourrir les bâtisseurs de toutes les catégories, deuxièmement un minimum de stabilité et d'entente au sein de la société pendant une période qui dépasse en général 50 ans pour la mener à bien. De nos jours aucun pays ne peut envisager d'élaborer un projet pour une si longue période. Les peuples ne construisent que ce qu'ils sont en mesure de faire. Si les Khmers ont construit des édifices monumentaux et réalisé des statues de bronze non moins monumentales, c'est qu'ils étaient en mesure de le faire et nous devons en être fiers. Sans ces témoignages prestigieux, il est difficile d'unifier notre mémoire collective.

2. La religion bouddhique haniyana (petit véhicule) qu'aurait adoptée le peuple, las des constructions au-dessus de ses forces. Au Cambodge il n'y a jamais eu de guerre de religion et la tolérance religieuse est traditionnelle. Au XIXè siècle, les catholiques européens et vietnamiens ne se réfugiaient-ils pas chez nous quand ils étaient persécutés au Vietnam ? D'autre part la religion bouddhique est un des remparts qu'utilise le peuple pour de défendre contre les ingérences étrangères. La Pologne actuellement n'utilise-t-elle pas la religion catholique pour lutter contre le protectorat soviétique ? En Cochinchine Française, pour vietnamiser le pays, n'a-t-on pas commencé par détruire les pagodes ? Pendant la période coloniale et actuellement contre les occupants nord-vietnamiens, la pagode n'est-elle pas un des foyers de la lutte émancipatrice ?

Ces deux raisons, en quelque sorte masochiques, invoqués par certains historiens sont de véritables chevaux de Troie dans notre système de défense mentale que constituent nos pensées subjectives et notre perception de notre passé. Elles fourvoient notre raisonnement, nous empêchent de voir clair en nous-mêmes et d'avoir confiance en notre avenir.

Nous ne nous attardons pas sur les causes externes. Dans les relations internationales, la loi du plus fort est toujours la meilleure, les forts dominent toujours les faibles; nous ne voyons pas le moindre signe de changement dans un avenir prévisible. La recherche des causes internes est donc fondamentale, car elles dépendent de nous et nous avons peut-être des moyens pour y remédier. A notre avis, le déclin d'Angkor est dû essentiellement à deux facteurs :

1) Les conséquences inhérentes au système d'irrigation mis en place (B.P. Groslier) (2).

2) Les Khmers n'ont pas su ou pas pu établir une loi implicite et explicite qui règlerait d'une façon pacifique et satisfaisante le problème de la succession des rois, à l'instar, par exemple, de la loi Salique, loi qui avait permis à la France d'avoir une stabilité dynastique pendant huit siècles. L'absence d'une loi similaire rendait, chez nous, des guerres intestines inévitables, à la mort de chaque roi; c'est là, l'autre volet de la fragilité de notre société. C'est dans ce sens que B.P. Groslier a écrit, pour expliquer notre déclin : outre l'aspect purement technique, hydraulique et agricole, s'y ajoutent des données politiques, sociales, religieuses qui contribuaient à le précipiter. "or ces dernières ont dû jouer leur rôle, parfois déterminant. Il n'est pas besoin de s'étendre, par exemple, sur les conséquences d'un règne brutalement interrompu, d'une lutte pour le pouvoir (or l'histoire angkorienne ne manque pas ni de l'un ni de l'autre cas...)".

Ces guerres intestines incessantes font que beaucoup de nos compatriotes continuent encore de nos jours à identifier la compétition normale pour le pouvoir, à une lutte pour la succession au trône. Cette vision les oblige à raisonner en chefs de clans ou en membres serviles d'un clan qui obéissent obséquieusement au bon plaisir de leur chef. Pourtant chaque clan compte sur le sentiment national de notre peuple pour le porter au pouvoir. Cette cécité politique empêche jusqu'à présent nos hommes politiques au pouvoir d'étayer le sentiment national populaire par une structure d'un embryon d'Etat national pour concrétiser la solidarité nationale et pour fédérer toutes les tendances politiques et religieuses du pays.

LE CAMBODGE
APRES L'ABANDON D'ANGKOR
COMME CAPITALE


Avoir le sentiment national, c'est quand on se sent appartenir à une entité culturelle historiquement constituée.

Avoir la conscience nationale, c'est quand on se sent motivé pour se battre contre l'ennemi venu de l'extérieur et tout faire pour pouvoir construire quelque chose ensemble de solide pour concrétiser le sentiment national.

Une Nation, c'est quand la conscience nationale finit par se matérialiser en un Etat fédérateur en mesure d'assurer et de réglementer l'harmonisation des intérêts légitimes et fondamentaux des différentes couches et catégories sociales de la communauté. La stabilité d'une nation provient de la possibilité de l'Etat, c'est-à-dire la superstructure, de se modifier et de s'adapter en fonction de l'évolution de l'infrastructure qu'est l'économie, les rapports sociaux et la culture. Pour que cette évolution de l'Etat soit possible, tout en préservant la cohésion nationale, il faut qu'un contre pouvoir interne puisse s'organiser progressivement comme dans les pays de l'Europe Occidentale où une pression venant de l'extérieur comme au Japon sous le règne de Meiji en 1868. Autrement il y aurait rupture, révolte, coup d'état, révolution, invasion étrangère etc. "Le pouvoir arrête le pouvoir" disait Montesquieu. Voici deux définitions plus concrètes :

Les nations ont été "créées graduellement sous des influences diverses, celles de leur organisation originelle, du climat, du sol, de la religion, des lois, des coutumes, des manières, des événements, accidents et incidents extraordinaires de leur histoire et du caractère particulier de leurs citoyens illustres" (Drisaeli dans The Spirit of Wigghism, 1836).

"Une nation est une âme, un principe spirituel (...), c'est l'aboutissement d'un long passé d'efforts, de sacrifices et de dévouements; avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses ensembles, vouloir en faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple." (Renan dans Qu'est-ce qu'une nation ?", 1882).

A l'époque angkorienne, notre pays était une nation dans toute l'acceptation du terme : une entité territoriale, une langue, une culture historiquement constituée, un peuple uni par un Etat fédérateur et structuré par le système même de l'irrigation adopté, une structure pyramidale ayant pour sommet les Monts Kulen d'où jaillissent les sources des rivières qui l'alimentent. Ce système permettait de pallier les irrégularités naturelles des pluies chez nous, et de rendre possible plusieurs bonnes récoltes de riz par an et en toutes circonstances. Il demandait un entretien méticuleux et permanent, bien organisé et bien hiérarchisé. Le roi, qui en était le chef était apparu comme le plus puissant que la nature, il était donc considéré à juste titre comme un dieu par le peuple, un Deva-Raja (un Dieu-Roi). Ainsi les contraintes imposées par le système d'irrigation avaient constitué de par elles-mêmes un contre pouvoir qui obligeait l'Etat angkorien à bien se structurer pour réglementer d'une façon satisfaisante les conflits d'intérêts de la communauté nationale qui se soudait pour se défendre contre les agressions venant de l'extérieur. La civilisation angkorienne a duré huit siècles malgré les crises profondes et fréquentes provoquées par les luttes fratricides pour la succession au trône. Cette stabilité globale, cette prospérité et cette concentration humaine avaient rendu possibles les constructions des monuments considérés comme parmi les plus prestigieux du monde par leur importance, leur splendeur et leur harmonie esthétique et spirituelle.

Un auteur anglais a écrit un livre remarquable où il faisait un parallèle saisissant entre l'Empire Angkorien et l'Empire Romain, lequel avait duré aussi huit siècles et où Jayavarman VII était comparé à Auguste.

Le système hydraulique adopté, pour des raisons inhérentes au système lui-même (2), ne pouvait durer éternellement. Après une période qui avait conduit l'Empire à son apogée, une évolution inéluctable, indépendante de la volonté des hommes, avait fait que la productivité des terres diminuait. La région s'était dépeuplée comme le constatait Tcheou Ta Kouan en 1296; elle était donc devenue de moins en moins défendable. Finalement le roi et sa cour avaient dû la quitter définitivement en 1432.

L'économie angkorienne était extrêmement concentrée, après son apogée, elle s'était décentralisée progressivement. Jayavarman VII avait probablement compris le problème et essayé d'y remédier en construisant de nombreuses routes économiques certainement qui sillonnaient le pays avec quelques 121 gîtes pour accueillir les voyageurs et faciliter les échanges. Pour entretenir un tel réseau, il aurait fallu aussi un Etat plus décentralisé. Ce n'était pas le cas.

L'histoire de notre pays, après le déplacement de la capitale d'Angkor, centre de production intensive, vers la région de Phnom Penh, centre de communication, peut se résumer en une lutte qui dure jusqu'à nos jours entre une super structure étatique qui s'y accroche à un système de pouvoir pyramidal révolu et bien révolu, et la réalité de l'infrastructure économique et sociale exigeant une décentralisation qui favorise la production marchande. L'instabilité permanente causée par les luttes intestines pour la conquête illusoire du "Trône de Deva Raja" dépassé, quelle que soit la dénomination qu'on se donne, n'avait pas permis et ne permet pas encore, jusqu'à présent à un pouvoir, ni à un contre pouvoir de s'organiser au sein d'un Etat National comme en Thaïlande par exemple. Notre drame se joue autour de cette trame léguée par notre histoire.


DATES ET ÉVÈNEMENTS
AYANT UN RAPPORT AVEC NOTRE HISTOIRE


Pour mémoire nous désirons soumettre quelques dates repères :

3. 1276-1292 Marco Polo en Chine.

4. 1432 Angkor n'est plus la capitale du Cambodge.

5. 1511 une flotte portugaise aux ordres d'Albuquerque prit la ville de Malacca dans la péninsule malaise.

6. 1519-1521 premier voyage circumterrestre commencé par Magellan.

Désormais on ne peut plus étudier notre histoire ainsi que celle du Sud-Est Asiatique et de l'Asie entière sans tenir compte de la présence et de l'intervention des Européens mieux organisés, mieux armés, ayant une suprématie sans conteste au point de vue scientifique et technique et qui défendaient leurs intérêts spécifiques individuels ou nationaux. Certains événements resteraient incompréhensibles si on ne les liait pas aux conflits dans la lointaine Europe. L'Histoire devient planétaire.

7. 1521-1335 les Anabaptiste, secte allemande d'inspiration chrétienne, formé en Saxe vers 1521, animait la guerre des paysans en Allemagne du Sud. Ils furent écrasée une première fois en 1525. Les survivants, sous la direction de Jean de Leyde réussirent à occuper Münster et sa région où ils formèrent un royaume égalitaire et communautairee où la monnaie fut bannie (1532-1535). Ce fut en réalité un régime autocratique, répressif et féroce qui finalement fut rejeté par ses adeptes. Ils durent capituler et supbirent un traitement sauvage et radical.

8. 1527-1802 le Dai-Viet en chinois Grand-Viet est divisé en deux :

- Au Nord les Trinh continuaient à appeler son pays Dai-Viet, choisissaient comme capitale Hanoï, ville fondée par les chinois au VIIIè siècle.
- Au Sud les Nguyen élisaient leur capitale à Huê. Son pays se nommait Nam-Viet. Les formes de relation qu'avaient ces derux derniers pays avec la Chine restent à préciser. Elles varient avec les aélas de l'histoire de cette dernière. En effet, les Empereurs de Chine n'administraient pas toujours la totalité de l'empire; à différentes périodes, des souverains réussirent à se débarrasser de la tutelle du pouvoir central et se sont partagés provisoirement de multiples royaumes et principautés plus ou moins vassaux de l'Empereur de Chine.

· 1593 prise de Lovêk par une armée siamoise.

· 1594 reprise de Lovêk par Reamea Prei, qui se faisait couronné Roi.

· 1596 Reamea Choeung Prei fut assassiné par un commando dirigé par Diégo Belloso et Blas Ruiz.

· 1627 le père Alexandre de Rhode débarque dans la région de Huê. Cette région était connue des Européens sous la dénomination de Cochinchine. Ce nom proviendrait problablement de Cachu-China qui désignait sur les cartes du XVIè siècle la partie du territoire située au sud de la Chine, laquelle partie s'étendait jusqu'au Champa. Cachu est problablement la déformation de Canton ou Guangzhou, ville et province du sud de la Chine. Ainsi Cochinchine ne représentait pas une région, ni un pays déterminé. Au milieu du XIXè siècle ce nom fut donné à la partie qui se trouvait au sud de la ville de Huê. Finalement, c'est l'époque coloniale qui a sanctionné ce nom en désignant sa nouvelle colonie "Cochinchine Française" avec son entité territoriale constamment en expansion au détriment du Cambodge alors protectorat (4).

· 1650 le P. A. de Rhode avec la collaboration d'autres pères européens, invente le Quoc Ngu, une transcription de la langue vietnamienne avec l'alphabet latin, détachant cette dernière de la transcription en idéogramme chinois, écriture qui est une des bases de l'unité de la Chine. En effet, la Chine n'avait pas l'unité de la langue parlée. A la fin du IIIè siècle avant J.C., l'Empereur Chin Shih Huang Ti a unifié la Chine pour la première fois et l'a doté d'une écriture idéographique unifiée.

· 28 avril 1767 prise et destruction définitive d'ayutthya par les Birmans après un siège de 14 mois. Le Roi Boromoraja périt au combat. Ayutthya cesse d'être la capitale du Siam. Quelques moins après, le général Taksin, de père chinois de Canton, a pu s'échapper avant la chute de la ville, leva une armée, battit partout l'armée birmane et se fit prolamer roi la même année sous le nom de Phaya Tak. Il choisit de résider à Bangkok et en fit sa capitale.

· 1782 le plus brillant des généraux de Tak, Chao Phya Chakri, élevé au rang de Prince Royal en 1777, se fit proclamer Roi sous le nom de Râma 1er. Ce fut le premier d'une dynastie qui a donné déjà plus de deux siècles de paix et de stabilité à la Thaïlande qui a pu ainsi devenir progressivement maintenant une nation moderne dans toute l'acceptation du terme.

· 1802 avec l'aide du Siam et du Cambodge et aussi celle de Mgr Pigneau de Behaine et un groupe d'officiers et de soldats français, Nguyen Anh, dernier descendant des Nguyen, a pu réunifier le Dai Viet au nord et le Nam Viet au sud, et se fit proclamer Empereur sous le nom de Gia Long.

· 1804 l'empereur de Chine lui remit le sceau et le décret chinois attribuant le nom officiel de Viet Nam au nouveau pays. Viet Nam est peut être une simple inversion de Nam Viet, nom adopté par les premiers Nguyen. C'est aux sinologues de répondre. Gia Long adopta le code chinois qui administrait le pays jusqu'à la période coloniale. Lui et ses successeurs adoptaient la politique extérieure de son suzerain la Chine.

· 1813-1818 rédaction du texte le plus ancien connu de notre histoire nationale par Vonsa Sarpec Non, guru (précepteur) de Ang Duong.

· 1834 un important corps expéditionnaire de Huê occupait notre pays et à la mort du roi Ang Chan II, les occupants mirent sur le trône une jeune princesse un peu timorée, Ang Mei, qui mourra folle vers 1878.

· 1835 commencement du mouvement de résistance contre les occupants, rendant leurs positions intenables.

· 1840 Ang Em, l'aîné d'Ang Duong, se laissait prendre aux promesses de Huê et se rendit à Phnom Penh. Il y fut très bien reçu par le général ennemi. La population, qui pensait trouver la délivrance en Ang Em, l'acclama. Mais la nuit venue, l'ennemi le fit enfermer dans une cage de fer et le fit transporter à Huê.

· 1840-1846 soulèvement général du peuple cambodgien qui finit par détruire les 50 forteresses construites par l'ennemi sur notre sol et libérer totalement notre pays. Rappelons que l'armée de Huê était entraînée à l'européenne et qu'elle savait construire des forts à la Vauban et utiliser des armes à feu de tout calibre. Le peuple cambodgien utilisait principalement des armes blanches.

· 1846 Ang Duong fut couronné Roi du Cambodge. Il n'y avait plus un seul soldat étranger chez nous. Il restait seulement environ un millier de ressortissants vietnamiens.

· 1859 répondant à une provocation de Huê, Ang Duong envoya une armée sous le commandement du général Kêp; celui-ci mit en déroute l'armée ennemie et la poursuivit profondément loin de nos frontières.

· 1859 mort d'Ang Duong.

· 1863 signature à Oudong du traité de protectorat. (En ce qui concerne l'histoire de notre pays après 1863 nous recommandons la lecture de la thèse de Khy Phanara) (5).

· 1840 - 1842 guerre de l'opium de l'Angleterre contre la Chine.

· 1850 - 1864 révolte des Taï-Ping. Une révolte à l'échelle du continent chinois. Elle dénote la faiblesse de la dynastie mandchoue devant l'arrivée en force des Européens. Elle marque aussi le reveil de la conscience nationale chinoise. En s'inspirant du christianisme, les Taï-Ping voulaient, comme les Anabaptistes en Allemagne au XVIè siècle, instaurer une société, communautaire et égalitaire qui déboucha immanquablement, en réalité, à une société autocratique, répressive et féroce. Les sociétés organisées spontanément par les Anabaptistes et les Taï-Ping sont celles dont rêvent les paysans vivant sous un régime féodal, quelles que soient leurs motivations exprimées explicitement. Les Chinois, actuellement admettent que la Révolution Culturelle reflétait la mentalité encore féodale de la société chinoise, plus particulièrement dans la paysannerie.

RÉPERCUSSIONS :

1) Des bandes armées, rescapées des armées Taï-Ping continuaient à se battre jusque vers le milieu des années 1880. Le corps expéditionnaire français se battait au Tonkin à la fois contre l'armée chinoise et contre ces rescapés resurgis sous la dénomination de "pirates" en particulier ceux bien connus sous le nom de "Pavillons Noirs".

2) Cette révolte montre que la paysannerie recèle un potentiel militaire considérable. Mao va l'utiliser à fond et aboutira à la proclamation de la République Populaire de Chine en 1949.

3) Elle a entraîné une émigration massive des Chinois dans le Sud-Est Asiatique dont profitaient certains pays comme la Thaïlande, et aussi partout dans le monde comme aux USA où ils furent embauchés à la construction des chemins de fer.

· 9 juin 1885 Traité de Tien-Tsin, par lequel la Chine renonce à sa suzeraineté sur le Vietnam et reconnaît le protectorat français sur ce pays. Pour la première fois le Tonkin a une frontière internationale avec la Chine et elle est en faveur du Tonkin.

(À suivre…)

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